L'actualité de l'Administration Communale d'Aubange

Mois : mars 2017

BeWapp et Aubange Commune VolonTerre

Demain, 08 mars 2017, à 19h30 à la Salle du Conseil communal, sis au 22 rue Haute à Athus, aura lieu le lancement de l’opération Grand Nettoyage de Printemps 2017 – BeWapp. L’occasion d’aborder également l’action “Aubange Commune VolonTerre”. Celle-ci sera l’occasion d’impliquer de manière active et de sensibiliser l’ensemble des citoyens de notre commune sur le thème de la propreté. C’est une des solutions envisagées pour lutter contre l’état de malpropreté, malheureusement, bien réel à Aubange.

118 procès-verbaux d’infractions environnementales pour Aubange, en 2015, sur un total de 335 procès-verbaux sur l’ensemble de la Province de Luxembourg (hors Arlon qui dispose de son propre fonctionnaire sanctionnateur) et 281 tonnes de déchets sauvages ramassés par les services communaux : “Trop, c’est trop !“, constate Mr Vandeninden, échevin de la propreté publique, lors d’un  Reportage de TvLux.

Face à ce constat, l’indignation de certains citoyens les a menés à s’impliquer personnellement, à titre de bénévoles à divers endroits de la Commune. Une des solutions proposées par la Commune est donc d’offrir un soutien matériel, un canevas, une organisation à la participation de ces « VolontaireTerres » qui ne supportent plus cet état de malpropreté. Cette participation citoyenne sera constituée à l’occasion de l’organisation d’un rassemblement dénommé « les assises de la propreté ou Commune VolonTerre » et rassemblera les citoyens désireux de contribuer au bien-être de leur commune, qui souhaitent lutter contre la recrudescence des déchets sauvages, en collaboration avec les service communaux. D’autres pistes sont envisagées. Un agent responsable propreté sera notamment engagé, l’achat d’une balayeuse et la pose de caméras de surveillance.

Les moyens classiques de communication ayant démontré leurs limites, la priorité est de constituer des comités de quartier ou de village de « VolonTerres » avec à leurs têtes un responsable de groupe qui coordonnera le travail afin qu’une communication permanente, structurelle et endogène soit effective. Ces personnes sillonneront des secteurs prédéfinis, jugés problématiques, en vue de leur nettoyage. La Commune fournirait bien évidemment le matériel adéquat pour l’accomplissement de leurs tâches et leur sécurité. Pour financer le projet et offrir un défraiement aux bénévoles, la Commune bénéficie de la somme de 25 000 euros, subside octroyé par le cabinet du Ministre Di Antonio.

De plus amples informations sur la réunion du 26 mars et sur les modalités d’inscription pour devenir citoyen “VolonTerre” seront publiées ultérieurement. 

Les Infos de l’AIVE

Ne dites plus « parc à conteneurs » !

Implantés dans les communes depuis plus de 25 ans, les parcs à conteneurs changent de nom.  Dès maintenant, nous les appelons les  RECYPARCS. Parce qu’au final, la plupart des déchets qui y sont collectés sont destinés à être… RECYCLÉS!  Cette appellation s’applique d’ailleurs à tous les « parcs à conteneurs » wallons.

Grand Nettoyage de Printemps

Inscrivez-vous sur www.walloniepluspropre.be

Les 24, 25 et 26 mars 2017, la Wallonie toute entière se rassemble autour d’un objectif commun : ramasser tous les déchets qui jonchent nos rues, nos chemins de campagne, pistes cyclables et autres sentiers forestiers.

Les citoyens, les entreprises, les écoles, les clubs sportifs peuvent inscrire une équipe à ce grand nettoyage et recevoir, pour chaque membre, un gilet fluo, une paire de gants ainsi que des sacs bleus (pour les bouteilles en Plastique, les emballages Métalliques et les Cartons à boissons) et des sacs blancs (pour les autres déchets).

Info et inscription pour le 15 mars : www.walloniepluspropre.be | 081 32 26 40 | Facebook : Walloniepluspropre

Collecte des vélos

Apportez votre vieux vélo au recyparc le samedi 22 avril

Chaque année, +/- 500 vélos sont récupérés dans les recyparcs de l’AIVE grâce à vos dons, certaines écoles mettent en place des activités VTT ou run & bike ; des CPAS offrent des vélos d’occasion à leurs bénéficiaires ; les ateliers vélos développent leurs activités ; …

Quels vélos ? Vélos d’enfants, VTT, vélos de ville, …
Où ? Dans votre recyparc le samedi 22 avril 2017.
Quand ? Le samedi 22 avril 2017, de 9h à 18h.

 

Les recyparcs seront exceptionnellement fermés

  • le mardi 14 mars : formation du personnel ;
  • du samedi 15 au lundi 17 avril inclus : weekend de Pâques.

Animations Dans les écoles

Découvrez les nouveautés 2017 de l’AIVE

En plus des visites de stations d’épurations, des recyparcs et des sites de traitement des déchets, les conseillers en environnement de l’AIVE réalisent gratuitement des animations dans les écoles sur les thèmes de l’EAU et des DÉCHETS. Régulièrement, ils créent aussi de nouvelles animations. Ces nouveautés ont été intégrées au guide des Animations et visites, janvier 2017.

À télécharger sur : www.aive.be > Pour les Jeunes.

Le chiffre

Aujourd’hui, 91 stations d’épuration collective sont gérées par l’AIVE.

Grâce à ces 91 stations réparties sur l’ensemble de la province du Luxembourg, une grande partie des eaux usées sont épurées avant de rejoindre le milieu naturel.

Découvrez-les sur www.aive.beEau > Les stations d’épuration de l’AIVE

 

Save de date

Le Festival de l’Eau aura lieu à Bastogne le 19 mars 2017

Le dimanche 19 mars, de 10h à 16h, l’AIVE organise le Festival de l’Eau à Bastogne (station d’épuration, rue de Clervaux) : visite de la station, atelier « produits d’entretien faits maison », visite du château d’eau de Luzery, animations, représentation théâtrale pour enfants, bar, …  Entrées et activités gratuites !

AIVE – Drève de l’Arc-en-Ciel, 98 – 6700 ARLON | 063 23 18 11 | www.aive.be

Grand Nettoyage de Printemps 2017 : bloquez votre agenda et inscrivez-vous !

La commune d’ AUBANGE participera à la 3e édition du Grand Nettoyage de Printemps qui se déroulera les 24, 25 et 26 mars 2017 partout en Wallonie !

Mobiliser les citoyens pour donner un coup d’éclat à leur rue, leur quartier, leur village, un parc ou un chemin de promenade en ramassant les déchets abandonnés : voilà l’objectif du Grand Nettoyage de Printemps 

Familles, amis, clubs sportifs, associations locales, mouvements de jeunesse, écoles, entreprises,… Plus de 40.000 citoyens ont formé une équipe et participé au Grand Nettoyage de Printemps en avril dernier dans leur commune.

Vous souhaitez vous aussi enfiler vos gants pour votre cadre de vie? Dire adieu aux déchets sauvages qui jonchent nos espaces publics ? Constituez votre équipe et inscrivez-vous via le formulaire en ligne sur bewapp.be jusqu’au 15 mars 2017 à minuit. La Wallonie vous offrira un kit de nettoyage composé de gants, de gilets fluorescents et de sacs poubelles.

Cette action de sensibilisation à la propreté publique a été lancée en 2016 à l’initiative du Ministre wallon de l’Environnement  et s’inscrit dans le cadre du Plan d’actions de la Wallonie en faveur de la propreté publique et baptisé Be WaPP, pour une Wallonie Plus Propre.

Pour plus d’informations :
http://walloniepluspropre.be
facebook.com/walloniepluspropre

Échec à l’échec – PÂQUES 2017

1ère semaine des vacances de Pâques :
du lundi 3 au vendredi 7 avril à Arlon.
2ème semaine des vacances de Pâques :
du lundi 10 au vendredi 14 avril à Bastogne, Marche et Neufchâteau.

Deux échecs en math et en sciences lors des examens de Noël. Des craintes en français pour la fin de l’année scolaire. Matière mal comprise. Remise à niveau.

«Les jeunesses scientifiques de Belgique», bien conscientes du problème, tentent chaque année d’aider les jeunes du secondaire et de 6ème primaire à trouver une réponse efficace à leurs problèmes scolaires en organisant les ateliers de rattrapage « Échec à l’échec ».

En province de Luxembourg, quatre centres sont à la disposition des élèves pour les aider, grâce à un soutien pédagogique, à préparer les examens de juin ou à revoir des bases insuffisamment acquises pour une remise à niveau.

Les sessions se dérouleront dans les locaux de l’Institut Saint-Michel à Neufchâteau, de l’Institut Cardijn-Lorraine, Aumôniers du Travail à Arlon, de l’Athénée Royal de Marche et à l’Athénée Royal de Bastogne.

Pour les inscriptions dans les quatre centres une seule adresse : Jeunesses scientifiques de Belgique www.jsb.be ou Tél : 02/537.03.25. Inscriptions ON LINE sur www.jsb.be

Les bulletins d’inscriptions papier sont disponibles à partir du 15 février dans toutes les écoles secondaires de la province. Début des inscriptions le 15 février 2017 sur le site. Clôture des inscriptions le 17 mars 2017 pour Arlon et le 24 mars pour Bastogne, Marche et Neufchâteau,

Organisation des ateliers

Ceux-ci s’adressent aux étudiants du secondaire et de 6ème primaire qui désirent renforcer l’une ou l’autre matière. Ils se tiennent à raison de 1h15 de cours par jour et par discipline pendant 5 jours. Les étudiants proviennent de tous les réseaux d’enseignement et sont groupés par année scolaire et par discipline. Les groupes sont limités à 10 étudiants maximum. Les cours sont donnés par des professeurs expérimentés.

Pour les 6èmes primaires : cours préparatoire au certificat d’études de base (CEB).

Un cours jumelé de français et de mathématique sera donné par un instituteur spécialisé. Il a pour but de préparer les examens de juin pour l’obtention du certificat d’études de base (CEB). Il s’agira d’une révision des matières les plus importantes dans ces deux branches en vue d’une bonne remise à niveau qui aidera à la préparation.

De la 1ère à la rhéto

Français- Mathématiques (Algèbre et Géométrie) – Anglais – Néerlandais – Allemand – Sciences (1ère et 2ème année) – Chimie physique et biologie (3ème, 4ème, sème, 6ème) et Méthode de travail.

Attention : La session d’été d’échec à l’échec se déroulera du lundi 31 juillet au vendredi 11 août 2017 à Arlon, Bastogne, La Roche, Marche, Neufchâteau, Paliseul et Virton (Inscriptions du 20/6 au 20/7).

Réunion d’information “Commune commerce équitable”

Dans la poursuite de notre réflexion sur la reconnaissance d’Aubange comme « Commune du commerce équitable », nous vous invitons à participer à une réunion d’information qui aura lieu le mercredi 8 mars 2017 à 17 h à l’ADL, 3 rue du Village à 6790 Aubange.

La Coordinatrice de campagne Sophie Duponcheel, chez Oxfam-Magasins du Monde, impliquée dans le projet ‘Communes du Commerce Équitable’ sera présente et nous expliquera les tenants et aboutissants du projet global. Elle nous donnera des exemples de bonnes pratiques réalisées au sein des communes.

Vous êtes tous et toutes conviés à cette rencontre, qui devrait déboucher sur une discussion plus approfondie sur le sens et la notion de commerce équitable en général, ce que ça représente dans nos régions rurales et sur la constitution d’un groupe de pilotage à la création et mise en œuvre de projets concrets.

De nombreux produits de dégustation équitables vous seront proposés et offerts.

Nous vous suggérons d’inviter de votre côté les personnes que vous savez sensibles et volontaristes dans cette matière, de vos associations, de vos entreprises, ou toute autre personne que vous pensez sensibilisées au projet.

Merci de confirmer votre présence et de nous tenir informé du nombre de personnes supplémentaires via :

Web : http://www.adl-aubange.be/commerce-equitable
Tél. : +32 (0)63 24 55 80
E-mail : adl.aubange@gmail.com

Déclaration fiscale 2016

 

 

La Commune d’Aubange en collaboration avec le SPF Finances, organise deux journées, à l’administration communale, afin de vous aider à remplir votre déclaration fiscale pour l’exercice 2016 :   Le jeudi 18 mai 2017 et le jeudi 1er juin 2017 de 8h30 à 12h et de 13h à 16h30

Inscriptions obligatoires à l’accueil

Si vous ne disposez pas encore de votre déclaration à la date des séances, n’hésitez pas, à tout de même, prendre rendez-vous afin de recevoir des conseils et de l’aide. Evitez un trajet jusqu’à la cité administrative à Arlon.

Le jugement du 1er mars et ses enseignements – le caractère public des séances du Conseil communal

Le jugement a été prononcé ce 1er mars par le tribunal de première instance du Luxembourg, division d’Arlon.

Le tribunal ne remarque aucune faute dans la gestion de la Présidence du Conseil communal du 30 novembre 2015. 

Il a pourtant recherché par trois voies si la Bourgmestre a commis une faute et, à chaque fois, il conclut qu’elle n’en a pas commis.

  1. Le tribunal rejette d’abord les accusations de calomnie, de diffamation et d’injure en constatant que « force est de constater à la lecture des faits imputés par madame BIORDI aux parties demanderesses, dans le contexte où ils ont été présentés, ne sont pas de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération de monsieur MOROSINI et de madame CRUCITTI (élément matériel) et n’impliquent pas la nécessaire intention méchante (élément moral). »

Il met en évidence le contexte politique particulier (« Il s’agit du dernier acte d’une crise de confiance au sein d’un collège communal, crise majeure encore amplifiée par les médias. Le Conseil communal est amené le 30 novembre 2015 à se prononcer sur une motion de méfiance à l’égard du Collège et sur un nouveau pacte de majorité communale ; »), le Tribunal souligne que « Il apparaît normal dans ces circonstances exceptionnelles qu’un bourgmestre expose devant le Conseil ses griefs à l’égard des échevins dont il souhaite, en définitive, le remplacement. Les conseillers communaux doivent être éclairés sur les critiques professionnelles échangées entre parties. Le climat politique tendu en ces circonstances justifie également des propos plus virulents, voire polémiques. » et que « En l’espèce, il apparait que seuls des faits professionnels tels que le blocage d’une décision du conseil et la rédaction imprudente d’un cahier des charges avec tentative (vaine) de le compléter sans respecter les formes, ont été épinglés par la bourgmestre. Aucun fait ne touche à la vie privée des parties demanderesses. Les termes utilisés par la bourgmestre sont certes très durs à l’égard des anciens échevins, devenus adversaires politiques, mais n’ont rien d’excessifs, d’intolérables et d’attentatoires à l’intégrité morale des échevins au regard du contexte politique et du débat contradictoire inhérent aux séances d’un Conseil communal ».

Il ajoute : « Pour le dire autrement et en s’en tenant au sentiment général engendré par les propos litigieux de madame BIORDI, il est douteux que ceux-ci, même amplifiés par la presse, nuisent d’une quelconque façon à la carrière politique des échevins ni que des électeurs retirent leur voix à ces deux mandataires publics à raison des faits qu’elle leur a imputés. »

Et le tribunal conclut : « les imputations exposées dans une enceinte politique au cours d’un débat contradictoire et liées strictement aux aptitudes professionnelles et aux activités publiques des parties demanderesses, ne sont pas de nature à porter atteinte à l’honneur de celles-ci ni à les exposer au mépris de leurs concitoyens. »

Le tribunal souligne également que la Présidente de séance n’avait aucune intention méchante en tenant ces propos : « Par ailleurs, l’intention méchante n’est pas établie. Les imputations ont été faites au moment d’un vote de méfiance crucial qui nécessitait d’éclairer les conseillers appelés à voter. Les personnes mises en cause ont pu nécessairement répliquer au cours des débats. A bon escient la défenderesse observe que les anciens échevins, dont le demandeur, ont, dès avant le conseil communal du 30 novembre 2015, imputé à madame BIORDI des faits sans doute outranciers et exagérés en reprochant à la bourgmestre, à la fois des méthodes staliniennes et une inaction coupable. » .

2. Le tribunal donne ensuite raison à Mme le Bourgmestre en constatant qu’elle n’avait pas à prononcer le huis clos. Le tribunal souligne ici à propos de la possibilité de huis clos pour des questions de personne que « S’agissant d’une exception au principe de publicité, elle doit s’interpréter restrictivement. A cet égard tout débat en conseil communal porte nécessairement sur l’action du collège et donc sur l’activité publique des échevins. Sous peine de faire du huis-clos la règle de fonctionnement du conseil, on ne peut raisonnablement prétendre que pareil débat, où le bourgmestre et les échevins exposent nommément leurs actions et projets, soient des questions de personnes, d’où le public doit être écarté. A fortiori, un débat sur une motion de défiance où sont débattus les décisions du collège « sortant » et, par la force des choses, les faits et réalisations des anciens échevins, et le programme de la nouvelle majorité et des échevins mis en place, n’est pas un débat portant sur des questions de personnes mais doit être ouvert au public. Autrement dit, même si des membres des collèges, ancien et nouveau, sont pris à partie ou mis en cause pour leur action publique passée ou à venir, il ne s’agit pas de « question de personnes » au sens de l’article L1122-21 précité mais bien des questions d’action publique qui doivent être débattues publiquement. »

3. Enfin, le tribunal constate que Mme la Présidente n’a pas commis d’erreur de conduite et que, dans la situation où elle se trouvait, elle n’aurait pas pu agir autrement : « (…)madame BIORDI, en imputant les faits litigieux aux parties demanderesses, n’a pas agi méchamment mais a cru de son devoir de bourgmestre, – dans le contexte politique donné, et après avoir elle-même dû entendre ou lire des propos outranciers des anciens échevins – , d’informer les conseillers sur les motifs du revirement de majorité (perte de confiance, manquements précis du collège). D’autre part, la défenderesse s’est limitée à exposer des griefs, certes sévères et peu agréables à l’oreille, voire virulents, mais concernant exclusivement des faits professionnels et l’activité publique des échevins, sans référence à la vie privée, sans insinuation moqueuse et sans outrance. Enfin les personnes mises en cause ont pu répliquer au cours du débat démocratique. On ne peut dès lors soutenir que la défenderesse a violé la norme de bon comportement que l’on peut attendre d’une bourgmestre placée dans les mêmes conditions de devoir expliquer et défendre une motion de défiance. »

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les motifs juridiques … 

La motion de méfiance est examinée par le Conseil communal en séance publique (Art. L1123-14 du Code de la démocratie locale)

Les faits

Le 30 novembre 2015, 16 membres du Conseil Communal d’Aubange adoptent une motion de méfiance constructive collective. Cette procédure, prévue par l’article 1123-14 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation, aboutit au remplacement de cinq échevins désignés par le Conseil à la suite des élections de 2012. Pour motiver le recours à la motion de méfiance, Mme Biordi, en sa qualité de bourgmestre, expose deux exemples de faits qu’elle qualifie de « manquements à la législation ». Le premier a trait au marché de rénovation urbaine, alors que le second est relatif à la redevance d’occupation temporaire de la voie publique.

Les accusations

Suite à leur remplacement, deux échevins appartenant à l’ancienne majorité portent plainte contre Mme Biordi et l’un des deux affirme, premièrement, que la bourgmestre leur aurait reproché d’avoir commis des « infractions ». Pourtant, comme le prouvent les enregistrements de la séance du Conseil diffusés par TVLux le 1er décembre 2015, celle-ci emploie le terme de « manquement » et non d’infraction.

http://www.tvlux.be/video/info/politique/aubange-les-nouveaux-echevins-ont-prete-serment_20406_344.html

Ce mot est d’ailleurs utilisé dans les travaux préparatoires du décret comme justification possible de l’utilisation du mécanisme de motion de méfiance[1].

L’article L1123-14 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation est sans équivoque à ce sujet, la motion de méfiance est examinée par le Conseil communal en séance publique. Prononcer le huis clos aurait dès lors constitué une faute au regard de l’article évoqué.

Deuxièmement, l’ancien échevin critique le caractère public. Selon lui, Mme Biordi aurait dû présenter les faits en huis clos. Deux principes de droit s’opposent à cette requête.

D’une part, la liberté d’expression consacrée par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme[2] et par l’article 19 de la Constitution[3].

Cette liberté d’expression est renforcée pour les membres du Conseil Communal qui bénéficient d’une conception étendue de la loi comme en atteste les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme : « Précieuse pour chacun, la liberté d’expression l’est tout particulièrement pour un élu du peuple ; il représente ses électeurs, signale leurs préoccupations et défend leurs intérêts. Partant, des ingérences dans la liberté d’expression d’un parlementaire de l’opposition, tel le requérant, commandent à la Cour de se livrer à un contrôle des plus stricts ». Elle ajoute « que des propos tenus lors du Conseil Communal ont été prononcés dans une instance pour le moins comparable au parlement pour ce qui est de l’intérêt que présente, pour la société, la protection de la liberté d’expression des participants. Dans une démocratie, le parlement ou des organes comparables sont des tribunes indispensables au débat politique. Une ingérence dans la liberté d’expression exercée dans le cadre de ces organes ne saurait donc se justifier que par des motifs impérieux »[4].

De plus, la Cour européenne des droits de l’homme a insisté notamment sur le degré de tolérance dont doivent faire preuves les représentants politiques : « La liberté de la presse fournit à l’opinion publique l’un des meilleurs moyens de connaître et juger les idées et attitudes des dirigeants. Plus généralement, le libre jeu du débat politique se trouve au cœur même de la notion de société démocratique qui domine la Convention tout entière. Partant, les limites de la critique admissible sont plus larges à l’égard d’un homme politique, visé en cette qualité, que d’un simple particulier : à la différence du second, le premier s’expose inévitablement et consciemment à un contrôle attentif de ses faits et gestes tant par les journalistes que par la masse des citoyens ; il doit, par conséquent, montrer une plus grande tolérance »[5].

D’autre part, le principe de publicité des séances des Conseils Communaux qui est consacré par la Constitution[6]. Effectivement, la finalité poursuivie par les congressistes en 1831 était celle de la transparence sur la gestion de la chose publique.

L’article L1122-20 du Code de la démocratie locale précise d’ailleurs que « Les séances du conseil communal sont publiques ».

Deux exceptions, en dérogation du principe de base de la publicité, sont prévues et justifieraient le recours à une séance à huis clos :

  • « Le conseil communal, statuant à la majorité des deux tiers des membres présents, peut, dans l’intérêt de l’ordre public et en raison des inconvénients graves qui résulteraient de la publicité, décider que la séance ne sera pas publique » (article L1122-20, alinéa 2 du CDLD et NLC, art. 93, al. 2).
  • « La séance du conseil communal n’est pas publique lorsqu’il s’agit de questions de personnes. Dès qu’une question de ce genre est soulevée, le président prononce immédiatement le huis clos » (article L1122-21 du CLDL et article 94 de la NLC).

La notion de « question de personnes » devait-elle être prise en compte ? L’interprétation du Conseil d’Etat est la suivante : « ces dispositions ne sauraient s’appliquer à la discussion des opinions politiques ou des actes des membres du conseil accomplis dans l’exercice ou à l’occasion de leurs fonctions »[7]. Le huis clos n’est donc prononcé que lorsque les faits concernent des personnes extérieures au Conseil communal et lorsqu’il est question de la vie privée des élus. Cette interprétation a d’ailleurs été confirmée par une réponse de l’ancien Ministre des pouvoirs locaux, Paul Furlan, à une question parlementaire[8].

Enfin, quatrièmement, le demandeur soutient que la bourgmestre aurait enfreint les articles 443 et 444 du Code pénal qui visent les infractions de calomnie et de diffamation ainsi que la publicité qui y est donnée. Cependant, l’ancien échevin reste en défaut de démontrer que les propos réellement tenus par Mme Biordi étaient de nature à porter atteinte à son honneur ou à l’exposer au mépris public, et de démontrer une intention de nuire. En effet, Mme Biordi n’avait d’autre but que d’informer le public.

De plus, l’ancien échevin ne démontre pas en quoi Mme Biordi aurait porté atteinte à son droit à l’image, à son droit à la vie privée ou au droit à la vie professionnelle. C’est lui-même qui a donné un retentissement médiatique à sa personne et aux faits qui lui étaient reprochés.

Il faut souligner que, suite à une plainte déposée par les requérants, le Procureur n’a pas souhaité poursuivre les faits, ce qui souligne quelque part les faiblesses de la plainte.

[1] Voy. L’Exposé du ministre Philippe Courard (Projet de décret modifiant certaines dispositions du Code de la démocratie locale et de la décentralisation , C.R.I.,  Parl. w., 2005-2006, 30 novembre 2005, p. 81) :  « La motion de méfiance, on en a beaucoup parlé, est instaurée dans l’optique d’un approfondissement de la démocratie locale pour permettre aux conseils communal et provincial de remplacer un ou plusieurs membres du collège communal ou provincial sur la base de manquements avérés – il n’est évidemment pas question de dire: «Je n’aime plus ta tête, je te remplace. », qui n’auraient plus la confiance d’une majorité d’élus, puisque c’est une majorité d’élus – j’aime à le rappeler aussi – qui prendra cette décision. Ce n’est pas la volonté unilatérale du bourgmestre, ni du collège ».

[2] « 1. Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. (…) 2. L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d’autrui, pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autorité et l’impartialité du pouvoir judiciaire ».

[3] « La liberté des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière, sont garanties, sauf la répression des délits commis à l’occasion de l’usage de ces libertés ».

[4] Cour eur. D.H., 23 avril 1992, Castells c. Espagne.

[5] Cour eur. D.H., 8 juillet 1986, Lingens c. Autriche, § 42.

[6] L’article 162 de la Constitution dispose que : « Les institutions provinciales et communales sont réglées par la loi. La loi consacre l’application des principes suivants : (…) 4° la publicité des séances des conseils provinciaux et communaux dans les limites établies par la loi ; (…)».

[7] C.E., 1er décembre 1966, n° 12.085, R.A.C.E., 1966, p. 946.

[8] Voy. Réponse de M. Furlan à Mme V. Salvi du 16 novembre 2011 : https://www.parlement-wallonie.be/content/print.php?print=interp-questions-voir.php&id_doc=37063&type=all

Le Citoyen et l’Urbanisme

Ces derniers jours, une polémique impliquant notre Service urbanisme s’est développée sur Facebook.

  • Sur la forme, un citoyen révolté partageait son point de vue sur les réseaux sociaux.
  • Sur le fond, un citoyen en situation d’infraction urbanistique reprochait à l’administration la mauvaise gestion de son dossier et l’envoi de courriers inutiles à tout son voisinage.

En réalité et sans rentrer dans les aspects spécifiques du dossier, la demande avait été refusée une première fois pour motif d’incomplétude, l’absence de certains documents ne permettant pas l’organisation de l’enquête publique. C’est de cette même enquête publique qu’il s’agit quand la personne affirme que « la commune veut emmerder les gens qui veulent se mettre en ordre [Sic] ».

L’objet de cet article n’est certainement pas de faire la publicité d’un cas particulier ou de mettre en évidence quelqu’un pour de mauvaises raisons mais la polémique a le mérite de mettre trois éléments en lumière.

  1. Trop souvent, de nombreux actes et travaux sont réalisés sans permis d’urbanisme. C’est le cas, par exemple, de l’installation d’une cheminée ou de la création d’un logement supplémentaire dans un bâtiment existant qui, si elle/il est mal configuré(e), peuvent occasionner de nombreuses nuisances dans le voisinage et même aux occupants du bien concerné.
  2. Trop souvent, nos concitoyens se plaignent de ne pas être informés des travaux réalisés par leurs voisins. L’accès à l’information est un droit et la procédure d’enquête publique constitue l’une des formes que peut prendre ce droit. Il est donc légitime que les riverains soient prévenus quand la loi le prévoit.
  3. Le dialogue est la première étape de la résolution d’un problème. Sauter cette étape permet rarement de le régler sous tous ses aspects. C’est le cas avec la Commune, qui est un partenaire à votre service, et avec vos voisins avec qui vous partagez le même cadre de vie.

De manière générale, les deux premiers éléments résultent d’une méconnaissance des aspects liés à l’urbanisme. Les deux actes pris en exemple en sont une parfaite illustration. A priori anodins, ils sont pourtant soumis au permis d’urbanisme en vertu de l’article 84 du CWATUP. « Le quoi ? » devez-vous penser. Le CWATUP est l’acronyme de Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et du Patrimoine[1]. C’est dans ce recueil indigeste de textes de lois que sont reprises les principales dispositions urbanistiques en vigueur. Il est l’une des principales illustrations de la complexité de cette matière difficilement appropriable par le citoyen. Pourtant, il ne faut pas perdre de vue la finalité de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire qui reste la gestion qualitative du cadre de vie, par l’utilisation parcimonieuse de sol et de ses ressources et par la conservation et le développement du patrimoine culturel, naturel et paysager.

En conclusion, pour toute information, nous vous invitons à prendre contact directement avec le Service urbanisme de la Commune qui reste à votre Service pour vous renseigner, vous conseiller et surtout échanger avec vous dans le cadre de dossiers, qu’ils soient problématiques ou non.

[1] Le 1er juin 2017, le CWATUP sera remplacé par le CoDT (Code de Développement Territorial). Ce sujet fera l’objet d’un autre article prochainement.

Mobilité : Bretelle de sortie N81/A28

La commune d’Aubange vous informe, qu’afin de réaliser des travaux d’élagage, la bretelle de sortie N81/A28 sera fermée du 6 au 7 mars 2017.

La rue Van Brabant sera coupée depuis le n°47 jusqu’à l’autoroute.

Mobilité : N804 – Rue du Freihaut

La commune d’Aubange vous informe, que les travaux sur la N804 (Rue du Freihaut) à hauteur du pont autoroutier reprendront après une trêve hivernale.

La circulation se fera en demi-chaussée et sera régulé par feux tricolores du 16 au 27 mars.

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