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L'actualité de l'Administration Communale d'Aubange

Edwige, la toute nouvelle application de services de mobilités

C’est qui Edwige ? Ou plutôt c’est quoi ?

Une toute nouvelle application de services de mobilités, votre nouvelle compagne de route pour circuler sur les grands axes wallons.

Edwige remplace non seulement les postes téléphoniques de secours qui étaient jusqu’ici présents tous les deux kilomètres sur les autoroutes et les principales nationales, mais elle offre également de nombreuses fonctionnalités et services qui s’étofferont encore par la suite.

Comment ça marche ?

Vous tombez en panne ? Il vous suffira de quelques clics pour entrer directement en relation avec le centre PEREX.

Equipée d’un système de géolocalisation, Edwige offre rapidité, sécurité et efficacité.

Un système de traduction automatique peut vous aider si vous avez affaire à un opérateur d’une autre langue que la vôtre.

Edwige pourra être activée également  si vous rencontrez un conducteur fantôme, si vous apercevez un véhicule en feu, un animal sur la route ou un objet sur la voirie.

Le bouton de détresse 112 est aussi proposé en cas de situation de détresse.

Vous désirez télécharger Edwige dès aujourd’hui ?

Rien de plus simple ! L’appli est disponible dans l’App Store ou sur Google Play.

Chien/chat perdu – Formalité RGPD

Depuis le 1er mai, vos données de contact sur la puce de votre animal de compagnie ne seront plus accessibles au grand public ; il s’agit d’un changement pour se conformer au fameux RGPD, le règlement général sur la protection des données.

Afin d’éviter cela, vous devez marquer votre accord explicite à rendre ces données publiques en vous rendant sur les sites internet DogID et CatID. Muni de votre carte d’identité et de votre code pin, il vous faudra suivre plusieurs étapes et marquer votre accord pour que vos coordonnées soient publiques.

Entrez le numéro du microchip de votre animal et :

  • Vérifiez si votre numéro de registre national n’est pas déjà lié au numéro de votre chien/chat,
  • Associez le numéro de registre national aux données de votre animal,
  • Rendez vos données visibles et corrigez-les si nécessaire.

TIQUES : Prévenir & réagir

En ce début de printemps, propice aux balades en forêt et de jardinage, L’AVIQ tient à attirer votre attention sur les potentielles morsures de Tiques, une affiche et un dépliant sur la thématique est disponible ci-dessous. Ces publications, qui reprennent les informations essentielles à connaître pour se protéger des tiques et pour agir en cas de morsure, s’organisent autour des 4 actions : prévenir, inspecter, réagir et surveiller.

Pour plus d’infos : 2021_triptyque_tiques

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Défi sportif et caritatif, le Tablathon est de retour !

En mai 2020, la Table Ronde 106 d’Aubange lançait le « Tablathon ». Un challenge sportif et caritatif qui consistait à parcourir la distance de 21 kilomètres sur une période fixée de 9 jours. Avec pas loin de 2.000 participants, le défi dépassait toutes les attentes en récoltant plus de 18.000 euros ! Fort de ce succès qui a dépassé largement les limites de notre territoire, le service club aubangeois lance une nouvelle édition qui se tiendra entre le 8 et le 16 mai prochain.

L’année 2020 a bousculé les habitudes et obligé la société à penser différemment. Si le monde était à l’arrêt, les personnes en difficultés ont néanmoins plus que jamais besoin d’actions de solidarité. C’est dans ce contexte particulier que la Table Ronde d’Aubange a mis sur pied son premier challenge sportif et caritatif : le « Tablathon ». Soutenu l’an dernier par différentes personnalités à l’instar notamment de Philippe Albert (ancien Diable rouge) ou de Julien Lapraille (ex-candidat de Top Chef), l’évènement avait rencontré un succès inespéré. Forts de cette expérience, les Tableurs aubangeois ont donc décidé de renouveler l’expérience. L’édition 2021 démarrera le 8 mai et se terminera le 16 mai prochain.

De nombreuses surprises

Le principe n’a pas changé, il faudra toujours réaliser la distance de 21 kilomètres sur une période de 9 jours. À pied ou en courant, le défi s’adresse aux petits et grands sportifs. Aucune contrainte de lieu ou de temps, les participants réalisent l’épreuve à leur rythme. La seule condition? Relier sa participation à l’application gratuite Strava. Bien décidée à continuer à surprendre, la Table Ronde d’Aubange réserve de nombreuses surprises aux participants de cette édition. Challenges intermédiaires, parrains et marraines de renommées, le service-club, à l’instar de l’an dernier, compte bien surprendre et récompenser les participants. Les différentes surprises seront dévoilées en primeur au fil des jours sur le site tablathon.be, mais aussi, et surtout sur la page Facebook.

Trois projets soutenus en 2020

Médiatisé par tous les plus grands journaux nationaux en 2020, le Tablathon s’est fait une belle renommée dans le monde des challenges virtuels au point de devenir une référence. Ce statut a permis l’an dernier de récolter plus de 18.000 euros. Grâce à cette somme, la Table Ronde 106 a pu venir en aide aux épiceries solidaires de la Croix Rouge en province de Luxembourg. Mais elle a également offert des massages afin de soulager des enfants gravement malades via l’ASBL « Mes Mains Pour Toi » et également financé une structure de jeux à CAPAL-ASBL qui vient en aide aux enfants autistes. Les appels à la solidarité continuent de se multiplier, le service-club continuera donc à financer des associations qui viennent en aide aux enfants.

Pour cette édition 2021, les Aubangeois auraient aimé faire rimer solidarité avec proximité et festivité. Conscient du contexte sanitaire encore incertain, il sera demandé comme l’an dernier aux participants de respecter les normes sanitaires en vigueur.

Le Tablathon en chiffres

1.821. Le nombre de participants au Tablathon 2020. Un chiffre qui a dépassé toutes les espérances des organisateurs.

1.242. Le nombre de Tablathoniens à avoir été au bout de l’effort et à avoir mérité leur médaille de finishers.

45.984. Le nombre de kilomètres parcourus par les Tablathoniens. Pour vous faire une idée précise de l’exploit réalisé, cela correspond à un tour du monde fait en 9 jours !

18.000 euros. Le montant récolté et qui a été intégralement reversé à trois associations : la Croix Rouge, CAPAL-ASBL et l’ASBL « Mes Mains Pour Toi ».

335,2. Le nombre de kilomètres parcourus par Mathieu Galerin, le vainqueur du challenge distance.

  1. Le nombre de mètres qui séparent Mathieu Galerin de son second : Valère Bissot.

276,64. Le nombre de kilomètres parcourus par la première dame du challenge distance. Encore félicitations à Marie Willame.

  1. Le nombre de nationalités participantes. Une majorité de Belges et Luxembourgeois. Mais aussi beaucoup de Français (de Paris jusqu’à l’île de la Réunion), mais aussi un participant originaire du Groenland.

 

Future collecte PMC en porte-à-porte – Dates de collecte

En date du 12 mars dernier, le planning de collecte complet, pour l’ensemble des communes, a été présenté au Conseil d’administration d’IDELUX Environnement.

Concrètement, pour la Commune d’AUBANGE, les jours de collecte sont fixés, toutes les deux semaines, selon le tableau suivant, en reprenant les zones de collecte identiques aux déchets ménagers, à partir des dates suivantes :
• Lundi 4 octobre 2021: AUBANGE VERTE (Centre-Ville)
• Vendredi 15 octobre 2021: AUBANGE BLEUE (Centre-Ville ATHUS)

Pour que les collectes en porte-à-porte se passent bien, 3 règles à respecter !

Sortez vos déchets entre 20h la veille et 7h le jour de la collecte (parfois plus tôt dans certains centres ville > vérifiez votre calendrier de collecte). En juin, juillet et août, en fonction des conditions météo (canicule), les collectes sont susceptibles de débuter plus tôt (dès 5h du matin). Nous vous conseillons de sortir vos déchets la veille à partir de 20h.

Déposez-les en bordure de voirie, bien visibles, devant votre habitation.

Évitez que les déchets gênent la circulation ou qu’ils se dispersent (si nécessaire, nettoyez la voirie). En cas de travaux sur la voirie, vos déchets doivent être déposés à la limite du chantier.

flyer tri PMC

 

Déposer son enfant en double file devant l’école… une entrave à la circulation !

Une enquête de mobilité scolaire a révélé certains points importants : en moyenne 63 % des enfants qui doivent se rendre à l’école viennent en voiture. Pour certains établissements le pourcentage varie entre 70 % et 95 %. Des chiffres importants qui expliquent des problèmes majeurs…

Comme parent qui doit déposer son enfant à l’école mais qui par manque de places de parking ou de temps, vous vous mettez en double file devant l’école. Cependant cette action est, selon le code de la route, une entrave qui encourt de réels problèmes majeurs pour vous et les autres automobilistes.

Premièrement, qu’est-ce que le stationnement en double file ?

On parle de stationnement en double file lorsqu’un véhicule se gare en dehors d’un emplacement réservé au stationnement, car celui-ci est déjà occupé par un autre véhicule.

Deuxièmement, ce n’est pas si anodin!

Garer son véhicule en double file semble devenir monnaie courante. Pourtant ce phénomène est loin d’être anodin. En effet, cette pratique ne dérange pas seulement les autres usagers de la route mais les met également en danger.

Les conséquences

Le temps d’attente dans la circulation se voit doublé par la présence de véhicules garés en double file. Sur une route pourvue de feux de signalisation on se voit souvent obligé de devoir attendre deux fois devant le feu soit en moyenne 60 secondes et non une seule fois et donc une perte de plus de 30 secondes par voiture.

La sécurité routière est également fortement entravée par cette pratique. Afin d’éviter les véhicules garés en double file, les autres usagers de la route sont notamment obligés de manœuvrer pour changer de bande. Certains n’hésitent pas à emprunter les passages réservés aux bus ou encore les pistes cyclables mettant ainsi la sécurité des cyclistes en péril.

Le stationnement en double file a aussi un impact sur la sécurité des piétons. En effet, un véhicule garé en double file réduit presque de moitié le champ de vision d’un piéton s’apprêtant à traverser. Celui-ci doit s’avancer pour mieux voir et devient donc très exposé. De plus, le conducteur d’une voiture qui surgit ne le verra qu’au dernier moment.

Un véhicule garé en double file représente également un risque pour son conducteur et ses passagers. En effet, obligés de circuler sur la voie publique pour sortir du véhicule, leurs chances d’être renversés augmentent considérablement, surtout si c’est un enfant ! Sortant de la voiture, il voit ses amis au loin et par manque de vigilance risque le drame…

Voici un exemple :

La voiture mauve se gare en double file pour laisser sortir son enfant pour rejoindre l’école à gauche.

Premier accident possible :

La voiture bleue derrière veut dépasser. L’enfant sortant de la voiture mauve risque donc un grave danger en traversant !

Deuxième accident possible :

La voiture bleue venant en face de la mauve par inadvertance ne s’arrête pas face à l’enfant qui sort de la voiture bleue…

Dans les deux cas le drame est inévitable !

Finalement, que dit le code de la route ?

Le stationnement en double file est interdit par l’article 23 du code de la route. Il est considéré comme une infraction de premier degré s’accompagnant d’une amende de 58€. Si l’espace restant sur la chaussée est inférieur à 3 mètres, ou si le stationnement est considéré comme ‘une entrave à la fluidité du trafic’, cette amende peut s’élever jusqu’à 116€, correspondant à une infraction du deuxième degré.

Solutions

Marre de chercher une place ? Le stationnement en double file n’est pas une option ! Des alternatives existent. Ne négligez pas les parkings alentours, ne préférez-vous faire 200m en plus pour déposer en sécurité vos enfants ? Pensez à la marche (certaines écoles organisent des pédibus) ou au vélo pour les courtes distances et combinez avec les transports en commun pour les trajets plus longs si possible.

Les passages piétons… les grands oubliés de la route

Un sujet affolant mérite également une attention particulière : les passages piétons aux abords des écoles. Certains parents ne se gênent pas de se mettre à l’arrêt ou stationner sur un passage piétons… Ceci est formellement INTERDIT !

Selon le Code la route, Article 24. Il est interdit de mettre un véhicule à l’arrêt ou en stationnement à tout endroit où il est manifestement susceptible de constituer un danger pour les autres usagers de la route ou de les gêner sans nécessité, notamment: 4° sur les passages pour piétons, sur les passages pour cyclistes et conducteurs de cyclomoteurs à deux roues et sur la chaussée à moins de 5 mètres en deçà de ces passages.

Les risques pour les piétons sont énormes car ils doivent se déplacer, par conséquent, sur la route en mettant en danger leur vie. Mieux vaut trouver une autre place que de risquer la vie des piétons. Par ailleurs vous recevrez une amende allant de 160 euros à 2000 euros… A bon entendeur.

Arrêté de police – Rue du Terminal à ATHUS

L’entreprise SOCOGETRA procède au remplacement d’une conduite d’eau sur le bord du pont de la Chiers sis rue du Terminal à 6791 ATHUS,  du 03/05/2021 au 07/05/2021.

La vitesse sera réduite à 30 km/h, la circulation sera alternée par demi-chaussée par le biais de feux tricolores rue du Terminal,  à 6791 ATHUS, du 03/05/2021 au 07/05/2021.

 

Avis aux navetteurs transfrontaliers : la priorité de droite en Belgique

Ce panneau familier induit de céder le passage aux véhicules venant à votre droite. Cependant, en Belgique, le Code la route stipule que, la priorité de droite est « absolue ». Ce qui signifie que le panneau ci-contre n’est pas nécessaire pour céder la priorité. Céder la priorité s’applique en tout temps et en tout lieu ! Sauf en cas de signaux de feux tricolores, agents qualifiés ou signaux routiers.

Malheureusement, cette règle bien connue des usagers de la route belges n’est pas applicable en France (notamment en agglomération où, même sans panneau de route prioritaire, on ne doit pas céder la priorité aux usagers venant de droite) ou au Grand-Duché du Luxembourg (vu que les priorités sont clairement indiquées partout). C’est avec ces règles différentes d’un pays à l’autre que cela pose problème pour une conduite en toute sécurité.

Cet article a pour but d’informer les automobilistes étrangers qui passent la frontière, que la règle de la priorité de droite absolue existe et DOIT s’appliquer partout sur le territoire belge même sans panneau !

EXPLICATIONS

Votre véhicule arrive à un carrefour. Le panneau ci-dessus n’est pas présent (ni marquage au sol). Une voiture venant de droite, même si elle ralentit, marque l’arrêt, laisse passer un cycliste ou un piéton, et peu importe sa direction (tout droit, gauche ou droite), a priorité et ON DOIT lui céder le passage ! Sauf si le signal d’un feu tricolore m’autorise à passer (attention aux trams), le signal d’un agent qualifié ou l’indication d’un panneau/marquage routier.

La priorité de droite ne s’applique pas à l’intersection d’une route ordinaire avec un sentier ou un chemin de terre.

La priorité de droite ne s’applique pas si un conducteur quitte un accès carrossable privé (sortie de garage par ex).

La priorité de droite ne s’applique pas si c’est un conducteur qui quitte sa place de stationnement.

La priorité de droite ne s’applique pas si vous vous engagez dans un rond-point. Les conducteurs qui se trouvent sur le rond-point ont priorité.

AUTRE CAS : LE MARQUAGE AU SOL

Un autre cas sujet à la discorde : le marquage au sol. Différent d’un pays à l’autre, il mérite pour de précisions.

En Belgique, même avec un panneau comme vu ci-dessus ou non, ce marquage au sol (triangles sur pointe) induit de laisser la priorité aux automobilistes venant de la droite (ou de la gauche).

Cependant, en France le marquage est pour la même indication est une ligne discontinue. Au Grand-Duché du Luxembourg, c’est une ligne continue.

 

Code de la route : vélos, SUL et feux tricolore

Partager la route entre automobilistes et cyclistes requiert du code de la route. Cependant, les deux partis ne connaissent pas souvent les règles avec précision en ce qui concerne les SUL et feux tricolores…

  • Qu’est-ce qu’un SUL ?

Un SUL (Sens Unique Limité) est un sens unique pour les automobilistes, mais pas pour les cyclistes (et parfois cyclomoteur de classe A). Il est indiqué par un panneau suivant :

Panneau sens interdit (C1) + panneau additionnel EXCEPTE avec l’image d’un vélo (M2) ;

Panneau voie sens unique (F19) + panneau additionnel avec l’image d’un vélo et deux flèches (M4).

SI ET SEULEMENT SI au début du sens interdit ou du SUL les panneaux additionnels (M2 ou M4) sont présents, le cycliste peut emprunter la voie en sens interdit.

N’oublions pas également de respecter les règles de priorités, pour les automobilistes ET cyclistes, qui s’appliquent toujours avant, dans et après un SUL !

Plus d’infos dans cette brochure : https://www.gracq.org/sites/default/files/depliantsulibsr_0.pdf

  • Feux tricolores

Certains cyclistes, n’ayant pas le permis, ne connaissent pas nécessairement le code de la route avec précision arrivés aux abords d’un carrefour avec un feu tricolore.

La règle est la même pour tout usagers de la route : on arrête au feu rouge !

Cependant, un panneau vient laisser une certaine possibilité aux cyclistes de continuer leur chemin avec un sens bien précis (tout en faisant attention et respectant les priorités).

Voici ces panneaux :

Le signal B22, situé sous le feu tricolore et lorsque celui-ci est rouge, autorise les cyclistes qui désirent tourner à droite de passer au feu rouge.

Le signal B3, situé également sous le feu tricolore et lorsque celui-ci est rouge, autorise les cyclistes qui désirent continuer tout droit de passer au feu rouge.

Les carrefours restent dangereux. Lorsque vous empruntez un sens autorisé par ces signaux, restez attentif et prudent pour votre sécurité !

Mesures lors de l’abattage d’un arbre

Le printemps s’installe et vous désirez peut-être abattre un arbre sur votre propriété. Cependant le Code du développement territorial (CoDT) impose des mesures OBLIGATOIRES pour éviter des amendes. Notamment la nécessité d’obtenir un permis d’urbanisme  pour l’abattage d’arbres. Voici dans quels cas entre ses mesures :

Selon le Code du Développement Territorial (dernière version depuis le 4/01/2021), un permis d’urbanisme doit être sollicité dans les cas suivants :

  1. Boiser ou déboiser (toutefois, la sylviculture dans la zone forestière n’est pas soumise à permis) (CoDT-chapitre 3 – art. D.IV.4 §1er 10°)

«  Déboisement » : activité portant sur l’enlèvement définitif d’arbres sur un bien ou une partie d’un bien couvert d’arbres auparavant et visant à ce que l’espace déboisé ne soit plus destiné à être reboisé par plantation ou par régénération naturelle (changement de l’affectation du terrain ainsi dénudé).

Pratiquement, dans le cas où une parcelle est déboisée mais ensuite reboisée, il ne faut pas de permis.

La notion de couverture correspondant au moins à une densité de 100 plants/ha sur minimum 10 m de largeur. Il n’existe pas de notion explicite de « surface », on en déduit d’interprétations précédentes que pour être considéré comme un « bois », un massif arboré doit présenter une surface de 100 m² au minimum (en dessous de cette superficie, il s’agit d’un tronçon de bande boisée assimilable à une « haie »).

« Boisement » : activité visant à couvrir d’arbres un bien ou une partie d’un bien qui n’était pas couvert d’arbres auparavant. Le terme “couvrir” implique une certaine densité qui selon une circulaire émanant de la direction générale des ressources naturelles et de l’environnement, est de 100 plants par hectare au minimum, au delà d’une bande de 10 mètres de large.

  1. Abattre :
  • des arbres isolés à haute tige, plantés dans les zones d’espaces verts prévues par le plan de secteur ou un schéma d’orientation local en vigueur (CoDT-chapitre 3 – art. D.IV.4 §1er 11° a)

La notion d’arbres isolés à haute tige n’est pas définie dans le CoDT, il faut dès lors s’en référer au sens usuel de ces termes ainsi qu’aux divers commentaires doctrinaux. Ainsi, selon Michel Delnoy, les arbres dont il est question peuvent être en bouquets ou en rangées et peuvent être considérés comme étant à haute tige dès lors qu’ils atteignent 2,5 m de hauteur. 

Un bouquet d’arbres constituant un ensemble isolé qui se dégage du paysage environnant, est à considérer comme un groupe « d’arbres isolés ».

  • des haies ou allées dont le Gouvernement arrête les caractéristiques en fonction de leur longueur, de leur visibilité depuis l’espace public ou de leurs essences (CoDT-chapitre 3 – art. D.IV.4 §1er 11° b)

On entend par :

« haie », un ensemble d’arbustes ou d’arbres plantés à faible distance les uns des autres de façon à constituer un cordon arbustif dense, qui se présente sous une des formes suivantes :

        1. la haie taillée est la haie maintenue à une largeur et une hauteur déterminées par une taille fréquente ;
        2. la haie libre est la haie de hauteur et de largeur variables dont la croissance n’est limitée que par une taille occasionnelle ;
        3. la haie brise-vent est la haie libre qui, outre des arbustes, comporte des arbres et qui peut devenir épaisse par la plantation de plusieurs rangs.

La haie remplit cumulativement les conditions suivantes :

        • elle est constituée d’essences indigènes et
        • présente une longueur continue de minimum 10 mètres.

« arbuste » : une essence ligneuse dont le port n’excède pas sept mètre de haut.

« allée » : un alignement d’arbres.

L’allée remplit cumulativement les conditions suivantes :

        • elle comporte au moins dix arbres à haute tige alignés en au moins une rangée d’une longueur de minimum cent mètres et
        • elle contient au moins quatre arbres visibles simultanément et dans leur entièreté depuis un point de l’espace public.

« espace public » : les lieux accessibles au public sans autorisation comme les voies, les places, les parcs publics.

  1. Abattre, porter préjudice au système racinaire ou modifier l’aspect d’un arbre ou arbuste remarquable ou d’une haie remarquable, lorsqu’ils figurent sur une liste arrêté par le Gouvernement ; le Gouvernement peut établir une liste des travaux qui portent préjudice au système racinaire ou qui modifie l’aspect des arbres, arbustes et haies remarquables (CoDT – chapitre 3 – art. D.IV.4 §1er 12°) ;

Sont considérés comme arbres et arbustes remarquables :

1° les arbres et arbustes répertoriés, individuellement, en groupe ou en allée, pour leur intérêt paysager, historique, dendrologique, folklorique ou religieux, de curiosité biologique, leur taille exceptionnelle ou le fait qu’ils constituent un repère géographique, sur des listes établies conformément à l’article R.IV.4-9[1] ;

[1] La liste des arbres, arbustes et haies remarquables est mise à jour tous les trois ans selon une procédure spécifique. Cette liste est publiée au Moniteur belge et sur le portail cartographique du SPW. Les listes adoptées par arrêté ministériel avant la date d’entrée en vigueur du Code sont des listes existantes.

On entend par :

« groupe d’arbres » : un ensemble d’individus dont les branches et les rameaux se touchent en formant une envergure dont la projection au sol s’inscrit dans un cercle de maximum quinze mètres de rayon pris à partir du centre du groupe.

« groupe d’arbustes » : un ensemble d’individus dont les branches et les rameaux se touchent en formant une envergure dont la projection au sol s’inscrit dans un cercle de maximum quatre mètres de rayon pris à partir du centre du groupe.

« allée » : un alignement d’arbres.

2° pour autant qu’ils soient visibles dans leur entièreté depuis un point de l’espace public :

          1. Les arbres à haute tige dont le tronc mesuré à cent cinquante centimètres du sol présente une circonférence de minimum cent cinquante centimètres ;
          2. Les arbustes dont le tronc mesuré à cent cinquante centimètres du sol présente une circonférence de minimum septante centimètres ;  
          3. Les groupes d’arbres comportant au moins un arbre conforme au point a) ;
          4. Les groupes d’arbustes comportant au moins un arbuste conforme au point b) ;

Ne sont pas concernés les arbres constitutifs de boisement ou d’alignements destinés à une exploitation sylvicole ou à l’agroforesterie ;

3° les arbres fruitiers aux conditions cumulatives suivantes :

          1. Ils sont menés en haute-tige ;
          2. Ils appartiennent à une des variétés visée à l’article 8 de l’arrêté du 08 septembre 2016 relatif à l’octroi de subventions pour la plantation d’une haie vive, d’un taillis linéaire, d’un verger et d’alignement d’arbres ainsi que pour l’entretien des arbres têtards ;
          3. Ils font partie d’un verger comptant un minimum de quinze arbres fruitiers ;
          4. Leur tronc mensuré à cent cinquante centimètres du sol présente une circonférence de minimum cent centimètre.

Sont considérés comme haies remarquables :

1° les haies répertoriées pour leur intérêt paysager, historique, dendrologique, folklorique ou religieux, de curiosité biologique, leur taille exceptionnelle ou le fait qu’elles constituent un repère géographique, sur des listes établies conformément à l’article R.IV.4-9 [1]  ;

[1] La liste des arbres, arbustes et haies remarquables est mise à jour tous les trois ans selon une procédure spécifique. Cette liste est publiée au Moniteur belge et sur le portail cartographique du SPW. Les listes adoptées par arrêté ministériel avant la date d’entrée en vigueur du Code sont des listes existantes.

2° les haies d’essences indigènes plantées depuis plus de trente ans sur le domaine public de la voirie.

On entend par :

« haie », un ensemble d’arbustes ou d’arbres plantés à faible distance les uns des autres de façon à constituer un cordon arbustif dense, qui se présente sous une des formes suivantes :

a. la haie taillée est la haie maintenue à une largeur et une hauteur déterminées par une taille fréquente ;

b. la haie libre est la haie de hauteur et de largeur variables dont la croissance n’est limitée que par une taille occasionnelle ;

c. la haie brise-vent est la haie libre qui, outre des arbustes, comporte des arbres et qui peut devenir épaisse par la plantation de plusieurs rangs.

Sont considérés comme travaux modifiant l’aspect des arbres, arbustes et haies remarquables :

1° l’étêtage consistant à enlever l’ensemble du houppier ;

2° le rapprochement consistant à couper les branches charpentières sur un tiers de leur longueur ;

3° le ravalement consistant à couper les branches charpentières jusqu’à leur point d’insertion au tronc ;  

4° le raccourcissement des branches de plus de trente centimètres de tour pour les arbustes et de plus de cinquante centimètres de tour pour les arbres ;

5° la taille d’éclaircissage avec enlèvement de plus du tiers du houppier réparti dans l’ensemble de la couronne ;

6° la taille d’adaptation avec enlèvement d’une partie circonscrite du houpper pour adapter la couronne aux contraintes locales ;

7° la taille de conservation consistant à modifier significativement la forme du houppier ou la structure et/ou la composition de la végétation de la haie ;

8° la taille de haie à l’épareuse ;

9° le recépage de la haie ou de l’arbuste ;

Cela ne s’applique pas aux arbres remarquables dont la taille a été menée en têtard ou dont la taille vise l’entretien des arbres fruitiers.

Sont considérés comme travaux portant atteinte au système racinaire des arbres, arbustes ou haies remarquables :

Les travaux exécutés dans le cercle défini par la projection verticale de la couronne de l’arbre ou de l’arbuste et dans une bande de deux mètres de part et d’autre de la haie tels que :

1° l’imperméabilisation des terres ;

2° le tassement des terres ;

3° le décapage des terres sur plus de trente centimètres de profondeur ;

4° la surcharge de terre au-dessus du niveau des terres préexistant aux travaux ;  

5° le passage de véhicules, manipulation d’engins de chantier, dépôts et transports de matériaux, à l’exception du charroi des véhicules destinés à l’entretien des arbres, arbustes et haies ;

6° la section des racines ;

7° l’enfouissement du collet ;

8° l’usage de produits chimiques : carburants, fongicides, herbicides, produits chimiques pour la construction ;

9° l’allumage de feux.

  1. défricher ou modifier la végétation de toute zone dont le Gouvernement juge la protection nécessaire (à l’exception de la mise en œuvre du plan particulier de gestion d’une réserve naturelle domaniale, visé à l’article 14 de la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature, du plan de gestion d’une réserve naturelle agréée, visé à l’article 19 de la même loi, ou du plan de gestion active d’un site Natura 2000 visé à l’article 27 de la même loi) (CoDT – chapitre 3 – art. D.IV.4 §1er 13°) ;

Les zones protégées sont :

1° les biens immobiliers inscrits sur la liste de sauvegarde ou classés au titre de site au sens de l’article 185, alinéa 2, c, du Code wallon du patrimoine ou faisant l’objet de mesures équivalentes en région de langue allemande ;

2° les zones de protection établies autour d’un bien immobilier classé visées aux articles 187, 7° et 209 du Code wallon du patrimoine, ou les zones équivalentes établies en région de langue allemande ;

3° les sites bénéficiant du statut de réserves forestières, de zones humides d’intérêt biologique ou de cavités souterraines d’intérêt scientifique au sens de la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature ;

4°les sites candidats au réseau Natura 2000 ou les sites Natura 2000 reconnus en vertu de la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature à l’exception de la mise en œuvre du plan particulier de gestion d’une réserve naturelle domaniale, visé à l’article 14 de la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature, du plan de gestion d’une réserve naturelle agréée, visé à l’article 19 de la même loi, ou du plan de gestion active d’un site Natura 2000 voisé à l’article 27 de la même loi.

On entend par :

« défrichement »: destruction de la végétation en place en ses parties aériennes et/ou souterraines, en vue d’une autre utilisation de l’espace, souvent à des fins agricoles ;

« modification de la végétation »: changement de la structure et de la composition de la végétation ;

« structure de la végétation »: il s’agit de son aspect général (hauteur, densité, présence d’une ou plusieurs strate(s) de végétation) ;

« composition de la végétation »: il s’agit de la composition en espèces.

Le CoDT complet en lien ici.

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