Et si c’était déjà de la violence conjugale ?

Du 17 au 30 novembre, dans le cadre de la lutte contre les violences à l’égard des femmes, la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la COCOF relancent leur campagne de sensibilisation.

Cette initiative rappelle que les comportements souvent perçus comme anodins peuvent déjà s’apparenter à de l’emprise ou à des formes de violence. Les violences conjugales ne commencent pas toujours par des actes visibles : elles prennent racine dans des attitudes de domination, de dévalorisation ou de contrôle, parfois minimisées ou normalisées par la société.

Certains gestes ou paroles, qui peuvent sembler insignifiants, constituent en réalité des signaux d’alerte :

• Vouloir s’imposer n’est pas un acte banal.
• Vouloir la rabaisser n’est pas un acte banal.
• Vouloir la contrôler n’est pas un acte banal.

Ces comportements traduisent déjà un déséquilibre, une volonté de prise de pouvoir sur l’autre. Ils peuvent être les prémices d’une spirale violente dont il est souvent difficile de sortir.

La campagne invite chacun à s’interroger : ces attitudes, apparemment mineures ou « acceptables », ne relèvent-elles pas déjà de la violence conjugale ? Reconnaître les signaux, comprendre leurs enjeux et savoir les nommer est un premier pas essentiel pour prévenir l’escalade.

À travers cette action, les institutions rappellent que la lutte contre les violences à l’égard des femmes commence par une prise de conscience collective et individuelle. Il est possible de changer les comportements, de développer le respect, l’égalité et la bienveillance. Chacun peut choisir de devenir la meilleure version de soi-même.

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